Tamotsuro Hayashi dit le vengeur

Je me nomme Tamotsuro Hayashi, je suis aussi connu sous le nom du défendeur ou du vengeur mais ca c'est mon secret. Je suis née aux cours de l'été dans une toute petite maison du hameau de Terukusei non loin de la grande ville de Terumoto. On pourrait dire que je suis à la fois la fierté et la honte de ma mère. Mais laissez-moi vous raconter son histoire.

Ma mère était la fierté de ses parents, des réputés et prospère marchand de Terumoto qui était très impliqué dans la communauté. Fille unique, belle comme le printemps et forte comme le roc, elle avait 16 ans et tout plein de prétendant. On lui prédisait le plus beaux des avenirs puisque qu'elle avait attiré l'œil de plusieurs samouraï et shugenja de clan important.

C'est jusqu'au jour ou elle revenait d'une longue promenade en forêt, plusieurs oni et peut-être même des membres du clan Akuma Akusei (Mauvais démon) l'on surpris et violé. Comme un malheur n'arrive jamais seule ma jeune mère se retrouva enceinte à la suite de cet incident. Contre l'avis de son entourage et de son père surtout qui lui ordonna clairement de mettre fin a ses jours elle se sauva et trouva refuge chez une amie et eut son enfant, c'est-à-dire moi. Un jour elle se mit à me parler d'honneur et de vengeance, elle m'expliqua ce qui pouvait se pardonner et ce qui ne se pardonnait pas. Elle me raconta beaucoup de chose sur la vie cette journée-là. Des choses qui restèrent gravées dans ma mémoire. Sans jamais vraiment me le demander je crois fermement qu'elle avait déjà dans la tête qu'un jour je vengerais son honneur.

L'histoire de ma mère prend fin au moment ou la mienne a commencé pour de vrai. J'avais huit ans, le visage angélique de ma mère, de belle petites ailles noirs, des petites cornes blanche sur le front. Dans le petit hameau ils avaient peur de moi, maman elle n'avait pas peur elle m'adorait et me donnait plein d'amour. Ce jour-là, j'étais allez et manger quelques cerises et en revenant a la maison que nous habitions dans le hameau on m'a dit que ma mère était morte et que c'était de ma faute parce que j'étais un démon. Je me souviens du sang autour de la bouche de maman, et qu'il y en avait sur les draps autour de la tête de maman. Je n'ai jamais sus si elle était morte de maladie, ou bien si elle avait été tuée à cause de son déshonneur. Toujours est-il que ce jour-là, je me suis enfui et je me suis caché dans la forêt ayant peur qu'on veuille se débarrasser de moi.

Plus tard on m'a dit qu'il était presque impossible pour en enfant de six de survivre dans la forêt. Mais je l'ai fais, il faut dire que j'ai eu de l'aide, surement celle des kamis. Car je n'ai jamais manqué quoique ce soit pour manger, je trouvais toujours des baies, des cerises, des racines, j'ai appris à chasser et faire des pièges. En fait la nature me l'a appris et en observant bien j'ai vus comment il fallait faire.

J'avais sept ans, cela faisait peu de temps que maman était morte. Alors que je cherchais une autre cachette une chose très étrange s'est produite, je me suis changé en humain, en véritable humain, pas de corne, pas d'ailles, pas de queue, pas de peau noir. Un véritable vraiment vrai, humain. Tout ce que je maudissais en moi, ce qui avait causé la morte de maman et que je cherchais à cacher est disparus comme par magie. J'étais fou de joie et je sautais partout quand tout à coup c'est revenue, les ailles, les cornes, la queue, la peau noire. Je me suis arrêter et j'ai pleuré pour la première fois de ma vie. Puis quelques minutes plus tard je suis redevenu humain... j'étais ébahis!

Cela m'a pris quelques jours avant de pouvoir contrôler mes transformations, mais dès que j'ai eu le contrôle tout a changé. Je suis retourné en ville fou de joie de pouvoir enfin connaître ce que c'était que la ville. Mais j'étais un enfant sale et crasseux et personne ne voulait s'approcher de moi. J'ai mendié pendant un bout de temps pour manger jusqu'à ce qu'une vielle dame s'approche de moi. Elle me débarbouilla un peu le visage avec sa salive puis elle se mit à pleurer, elle me donna une pomme, car j'avais faim, et elle m'offrit de m'amener chez elle. J'ai accepté la vielle dame semblait gentille. Elle m'a présenté à son mari qui quand il m'a vu s'est aussi mis à pleurer. Et elle m'a lavé... de fond en comble il faut dire que j'étais sale! Je crois que mon obsession de la propreté et des choses bien rangé viennent de c'est premier jour dans ma nouvelle famille d'adoption.

Le vieux couple s'est occupé de moi à partir de ce moment là. Le vieil homme était un marchand a la retraite mais aussi un redoutable samouraï et il me montra a me battre et a me défendre. Il me remit mon daisho dans une très belle cérémonie que fit de moi son apprentis et lui mon maitre. C'était des gens bon honnête et affable, qui disait avoir commis une grave erreur dans le passé et qui cherchait maintenant à se racheter. Je n'ai jamais eu le cœur de leur montrer ma nature de demi-oni mais j'ai toujours pensé qu'il se doutait que je n'étais pas tout a fais normal. Ce fut des années de bonheur pour moi.

J'avais 17 ans quand mon maitre décéda dans son sommeil. Sa femme le suivit quelques mois plus tard, ce fut pour moi triste et j'avais l'impression que je perdais tout. Mon sentiment n'était pas faut, je trouvais dans leurs affaires une longue lettre adressé a moi. Il m'avait reconnue tout les deux et depuis dix ans gardait le secret, c'était mes grands-parents. Il m'avait élevé comme un fils avec l'amer regret dans l'âme d'avoir poussé ma mère a la fuite et d'être responsable de sa mort. Ils firent de moi leur unique héritier et j'étais maintenant propriétaire d'une maison et d'une jolie petite somme. Tout cela était plaisant mais je me retrouvais seule pour la deuxième fois dans la vie, ma mère morte a cause qu'elle m'avait protégé et mes grands-parents mort dans le regret de ne pas avoir sus supporter leurs filles. Devant leur tombe je fis le serment de venger ceux et celles qui avait détruit ma famille

Aujourd'hui, je suis un samurai redoutable. Caché derrière ma peau humaine, se trouve le fruit de la disgrâce de ma famille, un oni. J'ai eu beau essayer de l'oublier il est toujours là, j'ai donc décidé d'apprivoiser la bête qui sommeil en moi grâce à mon rituel de purification quotidien, le soin que je prends envers moi, le soin que je prends à mon daisho et tout mon équipement. L'oni en moi est calme et serein, il s'est mis en harmonie avec l'humain que je suis et tout les deux nous avons fait le serment de partir en croisade pour éliminer les onis de ce monde, comme a voulus ma mère.

Si vous êtes un oni et que vous lisez ceci il ne vous reste que peux de temps à vivre...